mercredi 3 septembre 2008

Paresse

Tout ça pour dire que je vais paresser un peu... A dans quelques jours.


10 commentaires:

Anonyme a dit…

Eugène Marsan... j'aime assez ce type, parce qu'il n'intéresse personne. C'est comme ça. Le pauvre a eu en outre le mauvais goût de professer dans les années 30 des idées politiques qui lui assurent un purgatoire durable.

Anonyme a dit…

Je ne connais pas du tout Marsan mais ça m'a l'air intéressant. Pour Pansaers, j'ai été un brin déçu par le "Pan-pan au cul du nu nègre" : que vaut son "Apologie de la paresse"?

Sur le même thème, à recommander "la paresse comme vérité effective de l'homme" de Malevitch (aussi chez Allia) et le sublime "Bitru ou les repues franches" d'Albert Paraz, autre grand écrivain maudit...

Anonyme a dit…

tu te la fais belle losfeld!

mister M a dit…

la paresse est la maitresse de la créativité, ainsi donc j'attend avec impatiente tes spots à venir, vive la paresse de Losfeld!

losfeld a dit…

Il commence à m'intéresser ce Eugène Marsan. C'est vrai que l'Action Française ça fait pas classe dans un cv d'auteur culte...
J'ai bien aimé le Pansaers cher Orlof. De la poésie dada dans tout son éclat avec de belles fulgurances. Je prends note des autres références que tu cites. J'avoue que Le gala des vaches de Paraz m'avait paru un peu indigeste mais il faudrait sûrement que je me replonge dans ses bouquins.
"la paresse est la grande volonté qui tourne le ciel et la terre" filo!
Et vive mister M!

Anonyme a dit…

J'avais acheté le livre de Pansaers à l'exposition Dada de Beaubourg il y a quelques années. J'avais beaucoup aimé, même si je préfère le Lafargue ou le récent Paoli, plus politiques que poétiques. Je découvre Marsan, j'espère qu'il est réédité.

"La paresse peut être joyeuse, contemplative, contestataire. Elle bouscule la logique économique et le temps réglé des loisirs. Par l’inaction et le vide, elle favorise la reconquête de soi. Elle est à la fois un acte de résistance et la voie de la sagesse." Jean-Louis Hue

Anonyme a dit…

Le pauvre Marsan n'a jamais rien écrit qui lui permette de marquer l'histoire de la littérature. C'est un auteur très mineur, une espèce de dandy un peu coincé, tout à fait dans l'esprit du Club des Longues Moustaches.

losfeld a dit…

Visiblement rien n'est réédité de Marsan mais ça doit se trouver en fouillant un peu. Comme dit le passant, ce genre d'auteurs qui n'intéresse personne c'est une aubaine pour les curieux comme nous.
Merci pour l'allusion au Club des longues moustaches, je vais essayer de trouver le livre de Bulteau, j'ignorais tout de ces auteurs là. Décidément je regrette que vous n'ayez plus de blog cher passant... Faites moi signe si l'envie vous reprenait...

Anonyme a dit…

Je passe tous les jours, cher L. Quant à Marsan, rien n'a été réédité. Si vous voulez vraiment voir à quoi ressemble sa prose, allez sur Gallica. Il y a son texte intitulé Les Cannes de Paul Bourget, assez singulier.

Ça n'a rien à voir, mais je termine la biographie de Philoxène Boyer (un livre de 87, chez Ramsay), un ami de Baudelaire au destin ahurissant. Une figure inconnue totalement excentrique, un poète maudit sans oeuvre, un barge complet. Tout sauf un paresseux... Ça se lit tout seul.

losfeld a dit…

Merci pour les infos. Je vais essayer de trouver ce Sale ami de Baudelaire qui a tout pour me plaire; de même que j'ai découvert Mireille Havet grâce à vous si je me souviens bien.