vendredi 15 avril 2011

Le Baron de la Terreur - Suite et fin

Suite et fin des aventures du baron streumon...


Revoilà le monstreeeeuuu !! Et son costume incroyable, improbable au point que son visage se gonfle et se dégonfle à l’image tel un ridicule ballon (explications ? un souffleur caché devait-il en permanence regonfler la bête ?). Bref, le monstreuuuuu sort une langue redoutablement pointue et pique dans le cou le monsieur qui l’a vu sortir du caillou. J’espère que tout le monde suit... Une fois sa victime au sol, voilà-t-y pas qu’il se métamorphose en… baron Vitelius d’Astara ! Inouï ! C’est alors qu’il rencontre nos petits Sammy et Scooby d’apprentis astronomes, ou plutôt Frérérick Jones et Daphné Blake si l’on veut y retrouver d’enchanteresses ressemblances nostalgiques. Reinaldo (t’es chiant mec) lui demande donc s’il n’a pas vu tomber un aérolithe pendant que miss belles fesses scrute le ciel avec des yeux inquiets de fille intellectuellement peu éveillée. Bien sûr il n’a rien vu, il aime simplement se promener seul le soir dans les jolies montagnes du Mexique. L’astronome lui offre sa carte et l’invite à venir voir le merveilleux travail qu’ils font à l’observatoire avec leur professeur Saturnino Millan.


En attendant, le baron va au bar... Why not? Il y croise une jolie pépée et lui fait ‘ses yeux’. Par ‘ses yeux’ j’entends un regard profond comme une petite cuillère mais illuminé par au moins 2 lampes-torches (budget serré comme un bon café), ce même regard dont il usera tout au long du film pour hypnotiser ses victimes avant de les... Ah mince, je vous ai raconté la fin de la scène…

Examiné par un docteur, le corps de la donzelle révèle deux perforations sur la nuque (figurées par 2 olives tranchées collées au cou de la pauvre dame) probablement dues à un trépan électrique très précis (à savoir la langue en plastoque du monstre) lui ayant retiré du cerveau "toutes les masses encéphaliques". Mais quelle histoire ! En plus ce sont les mêmes marques que sur le cadavre découvert dans les montagnes ; je pense que nous avons affaire à un cereàl killer !

Pour se remettre de ces émotions, prenons soin de vérifier que la lune de Victoria se porte toujours aussi bien…

C’est quand même plus beau à voir que ça:


Pendant ce temps, les scientifiques désespèrent : la comète a disparu ! Mais ce n’est pas grave parce qu’un certain baron Vitelius d’Astara les invite à une soirée mardi 12 à partir de 21h, alors on va s’amuser et oublier toutes ces conneries de comètes perdues et de nuques perforées. Par contre c’est marrant mais tous les invités ont des noms d’anciens Inquisiteurs…


C’est sur ce piège si bien posé que je vais achever cette chronique, parce que ce film est un très bon burn and revenge, parce que Bach Films a besoin d’argent, et parce que je suis un peu sadique également.

mercredi 13 avril 2011

Le Baron de la Terreur - 1er épisode



Mes excuses pour l'absence de posts récents. Je vais de ce pas me rattraper avec un compte rendu du génial Baron de la Terreur, petite perle ridicule du cinéma mexicain. Ô combien drôle ô combien fascinante! On doit cette merveille à Chano Urueta, prolifique réalisateur dont on va s'empresser de découvrir le reste de la filmographie, si tant est que d'autres DVD existent.

1661. Le baron Vitelius d’Astara (Abel Salazar) se retrouve devant le tribunal de l’Inquisition mexicaine. On l’accuse entre autres choses d’hérésie et d’avoir séduit des jeunes femmes et des femmes mariées, vil-coquin-salopardo-tu-vas-cramer-en-enferlrlrl. Méchamment torturé, le baron n’en tire pas moins quelques sourires moqueurs et défie le saint tribunal qui finit donc, excédé, par condamner le provocateur au feu divin ! Tandis qu’il est en train de rôtir, il aperçoit dans le ciel ... une bien étrange comète et en profite, tel un dernier affront, pour citer les noms des inquisiteurs présents et leur promettre de revenir dans ce monde d'ici 300 ans, au prochain passage de la comète en question, pour se venger et débarrasser la terre de leur famille respective! Classic. On en tremble d'avance!


1961. Deux apprentis astronomes dont la torride et nunuche Victoria (Rosa Maria Gallardo)… au rond popotin rudement bien exposé (je ne vous priverai pas de quelques captures, bande de pervers) et le très sérieux (chiantissime) Reinaldo (Ruben Rojo) se rendent chez leur professeur qui les informe qu’une comète apparue en 1661 devrait retraverser le ciel d’ici peu, voire même là tout de suite! (on avait pas vu l’heure passer à parler chiffres comme des gros imbéciles de scientifiques en mousse). Bim, elle est là, dans l’objectif! La comète est toujours aussi impressionnante, « capable d’émouvoir l’homme le plus insensible » dit le professeur, malgré le fait qu’on ne voit que trois plumes de grive sur une plaquette de verre saupoudrée de pellicules en guise de comète observée à la lunette surpuissante, mais bon on est bien gentil on dit rien, on y croit… Et puis les moins sensibles à l’astrologie n’auront qu’à concentrer leur regard sur les fesses de Victoria, qui elles sont bien réelles, n’en déplaise à Kim Kardashian qui pourrait bien en faire une crise d’urticaire de jalousie… Mais cessons d’être dans la lune, et recentrons nous sur notre sujet… vamos investigar comme le dit si bien ce casse-roupettes de Reinaldo.


AHHHHH, mais voilà qu'il se passe un truc incroyable, accrochez-vous ça commence. Quelque chose est tombé du ciel et on dirait bien que c’est un énorme caillou qui doit bien peser 1,3 kilo pour 6 mètres de haut. Boom. Gros plan. De la fumée enlasse le caillou, une forme apparaît... mais qu'est-ce ???!!!! Serait-ce le Golem, le père de Gollum ou un monstre en forme de dégueulis de bubblegum mal gaulé? Vous le saurez au prochain épisode, parce que tout plaisir ne peut naître que de la frustration... Ou sinon, débrouillez-vous!