Pour répondre au dernier post de notre ami Orlof (
De l'horrible danger de la lecture), répondant lui-même à un post d'AMG (
Mort à tout le monde), quelques couvertures de textes ou d'auteurs dits sulfureux, de tous bords, parce que la curiosité est le plus beau de tous les défauts. Hélas, je n'avais pas le meilleur sous la main, c'est même très gentil tout ça... Je confesse en outre la possession de biographies de Thérèse d'Avilla et de divers mystiques rhénans, de divers livres de Léon Bloy, de livres cathos et anticléricaux, pornographiques, de
la France Juive de Drumont (tout comme Orlof), de quelques dingueries de Ron Hubbard, du
Grand Ordinaire de Thirion, de polars de gares à lourds relents racistes, homophobes ou antisémites (voire les trois), de quelques joyeusetés de Bakounine, d'Aragon mauvaise période, de L.Cladel et de P.Claudel. J'ai lu des extraits des pamphlets céliniens en ligne, parcouru des blogs sur Soral, Nabe, Kémi Séba. Bref,
je suis une pourriture chère Edvige. Et mort aux cons, aux vaches, et au champ d'honneur, et
même à Eric Losfeld (si si) à qui l'idée de publier Céline était tout simplement insupportable... Quoiqu'on puisse reprocher à Jean-Jacques Pauvert, Bernard Joubert, Bouyxou et d'autres, je me ralie à leur cause quand ils défendent la liberté d'expression totale et absolue, quelque soit le bord idéologique, politique, religieux. L'ennemi ne peut s'attaquer que sur les propos qu'il tient et qu'il faut donc pouvoir entendre...