Voici quelques captures de ce classique de l'érotisme (soft) français qu'est Je suis une nymphomane, réalisé par Max Pécas sur un scénario de lui-même et de Claude Mulot. Sorti en France le 11 août 1971, ce film a un intérêt majeur: Sandra Julien (Le frisson des vampires de Jean Rollin, La maison des filles perdues de Pierre Chevalier / Jess Franco etc.)
L'actrice y crève littéralement l'écran. D'une beauté digne à mes yeux d'Edwige Fenech, chacune de ses apparitions est un régal visuel, d'autant plus que l'éclairage est très réussi dans ce film, virant parfois au giallo dans l'exploitation des couleurs.
Le scénario quant à lui n'est pas d'une grande originalité: Carole est malheureuse. Ses parents sont de vieux schnocks, son copain ne la comprend pas, son patron ne pense qu'à lui monter dessus. Bref, elle est perdue. Devant un ascenceur elle croise un homme et se retourne, bouleversée puis ouvre la porte de la machine et tombe dans le vide. Suite à cet accident, elle perd les pédales et découvre qu'elle a un corps. Le sexe qui jusque là ne la préoccupait pas devient sa seule obsession. Ses parents la mettent dehors et elle se rend à Paris, la ville de tous les vices, vicieux et vicieuses...
Vous saurez bien si elle guérit de sa maladie en regardant ce film si jamais vous mettez la main dessus car il se fait rare... La quête en vaut toutefois la chandelle car on y croise la charismatique Janine Reynaud (La queue du scorpion de Sergio Martino etc.) ou encore Michel Lemoine et sa gueule si particulière.
Un film à découvrir donc! Pour ceux qui seraient frustrés de ne pas le trouver, mon e-mail est dans mon profil.