Pour être tout à fait honnête, avant ce matin, je n’avais jamais entendu parler de Carlos de Radzitzky, avant de tomber sur ce livre à 2 euros dont la couverture m’a tout de suite hurlé ‘Carrefour étrange’ !
Carlos de Radzitzky (1915-1985) fut semble-t-il connu dans le milieu du jazz pour avoir écrit plusieurs biographies et participé à plusieurs revues.
Son autre talent fut la poésie et comme tout bon surréaliste belge qui se respecte, son imagination semble avoir couvert plusieurs domaines dont celui de la traduction (de poètes hongrois) et du collage. Et ce pour notre plus grand bonheur même si, il faut l’avouer, son art de collagiste ne s’élève pas à mes yeux au niveau d’un Hugnet. mais il faut reconnaître que « Toujours lui (le retour de Fantômas) » ou « Les voyageurs de la nuit » ont une puissance trouble capable de retenir mon attention et de la faire voyager dans les terrains vagues du rêve éveillé. Des clins d’œil à Clovis Trouille, à Félix Labisse, à Magritte ou Lewis Carroll ponctuent ces œuvres à la beauté inquiétante.
« Ô femme descendue au milieu de la mer
Portant une blessure en forme d’oiseau blanc
Tu recrées la vague qui berce mon sommeil » (1937)
« Voici la nuit que hante nos aveugles visages » (1937)
« Mais au-delà du temps je veille
Brûlant de sève et de rumeurs
Rêvant que demain et la veille
Ne feront qu’un pour les dormeurs
Et qu’il neigera des abeilles » (1972)
Un artiste à redécouvrir !
Carlos de Radzitzky. Le commun des mortels. Ed. André de Rache, 1973.
Carlos de Radzitzky (1915-1985) fut semble-t-il connu dans le milieu du jazz pour avoir écrit plusieurs biographies et participé à plusieurs revues.
Son autre talent fut la poésie et comme tout bon surréaliste belge qui se respecte, son imagination semble avoir couvert plusieurs domaines dont celui de la traduction (de poètes hongrois) et du collage. Et ce pour notre plus grand bonheur même si, il faut l’avouer, son art de collagiste ne s’élève pas à mes yeux au niveau d’un Hugnet. mais il faut reconnaître que « Toujours lui (le retour de Fantômas) » ou « Les voyageurs de la nuit » ont une puissance trouble capable de retenir mon attention et de la faire voyager dans les terrains vagues du rêve éveillé. Des clins d’œil à Clovis Trouille, à Félix Labisse, à Magritte ou Lewis Carroll ponctuent ces œuvres à la beauté inquiétante.
« Ô femme descendue au milieu de la mer
Portant une blessure en forme d’oiseau blanc
Tu recrées la vague qui berce mon sommeil » (1937)
« Voici la nuit que hante nos aveugles visages » (1937)
« Mais au-delà du temps je veille
Brûlant de sève et de rumeurs
Rêvant que demain et la veille
Ne feront qu’un pour les dormeurs
Et qu’il neigera des abeilles » (1972)
Un artiste à redécouvrir !
Carlos de Radzitzky. Le commun des mortels. Ed. André de Rache, 1973.