mercredi 20 mars 2013

Erwin Blumenfeld

Portrait type de l'artiste d'avant-garde aux multiples talents, Erwin Blumenfeld, après des débuts au sein du mouvement Dada en Allemagne et l'écriture de nouvelles et d'essais, se lance dans la photo publicitaire puis de mode, en France et aux États-Unis. Soutenu par Cecil Beaton et André Guesclin, il travaille pour Vogue ou Harper's Bazaar. Se sentant trahi par les directeurs artistiques, Blumenfeld n'en gardera pas moins pour autant ce mélange d'avant-garde et d'idéalisme qui en font un photographe de mode unique et incontournable. En 2012, le musée Nicephore Niepce de Chalon-sur-Saône et le musée Folkwang à Essen consacrent un exposition à des centaines de plans-films exhumés des archives, mémoires intacts de séances photos sans retouche extérieure exprimant la créativité de Blumenfeld dans ce qu'elle a de plus libre. Steidl publiera un sublime catalogue que je vous invite fortement à vous procurer, et dont sont tirés les quelques scans qui suivent. 

'The eye of male mortalit' 1947 (photo recadrée parue dans Picture Post
1947. Rose Hips and Syrup of Deadly Nighshade.

Mouvement gelé de Maroua Motherwell, revue non identifiée, 1942
Sans titre, 1947. Robe de Cadwallader, modèle Leslie Petersen
Sans titre, non daté
sans titre, tirage au gélatino-bromure d'argent, Paris, 1938 (modèle Lisette)
variante de la photo parue dans l'article '6 versions of delicate stockings' Vogue US, 1er février 1954 .
Variante d'une publicité pour un rouge à lèvres Elizabeth Arden, Parma Violet, non daté.

lundi 18 mars 2013

Merci !

Merci à Florence Abitboul et l'équipe du Tag Parfait de m'avoir accordé ce bel espace de parole !

http://www.letagparfait.com/2013/03/07/au-carrefour-etrange/


La pin-up au vinyl

Parfois une image suffit...

Parmi la jungle de revues érotiques d'après-guerre, Paris Cocktail ne se démarque pas par son originalité. Petites fictions habillées de nus (si si, ça se peut), publicités pour livres du second rayon, pour des produits d'hygiène, photos, dessins, le tout de bonne qualité, plutôt bien imprimé sans être luxueux du tout... bref, une bonne petite revue...

En parcourant ce numéro 21 (juin 1948), une image nous arrête, pleine page couleur comme toutes les pages 3 de Paris Cocktail, s'imprime sur notre rétine en moins d'une seconde. Avec quelques décennies d'avance, cette fan des Cramps, vinyl en main, exhibe ses charmes nombreux en des couleurs éclatantes et chaudes. Un pur régal !!!