Le Concours des 400 coups !

En 6 mois à peine, vous avez été 100 de plus à vous inscrire pour suivre ce blog splendide, merveilleux, riche, unique en son genre (et pourtant si modeste)… Vous êtes à présent 400 (402 même !), unis et uniques, à lire, à participer, à nous contacter, à partager avec nous ce joyeux potlatch foutraque.
Pour vous remercier, et pour mieux vous connaître, nous vous proposons une contribution avec cadeaux à la clé comme nous l’avions fait pour les 300 membres. Inutile de vous dire qu’on vous attend au tournant, et même au carrefour !

Les règles du jeu sont simples :
-Il s’agit de mettre en scène un livre de votre bibliothèque (votre préféré, le plus joli, le plus pourri,…). Vous avez carte blanche : décor, collage, montage, trucage hollywoodien, lâchez-vous ! Vous avez envie de mettre un Musso dans une poubelle ou un John Willie entre les cuisses d’une femme ? C’est le moment de laisser libre cours à votre imagination !
Soyez drôles, horribles, touchants, peu importe tant que votre photo (car il faut prendre votre œuvre en photo et nous l’envoyer) est originale et unique. Bien évidemment vous pouvez créer un univers en rapport avec le contenu du livre ou non, vous mettre en scène personnellement ou non. En gros vous pouvez également faire ABSOLUMENT ce que vous voulez. Donnez-nous du rêve !

La photo qui plaira le plus au jury fera remporter à son auteur les lots suivants :
- 1929, petit recueil surréaliste de poésies et photos pornographiques d’Aragon, Benjamin Péret et Man Ray.
- Calibre 45 … et Culottes de Soie (ça c’est du titre goncourable) de George Maxwell, un auteur qui nous est cher puisque nous avions déjà chroniqué Fallait pas me doubler en 2008. Au programme un faux roman à l’américaine de 1953 avec héroïne déjantée, fusillades et fulgurances poétiques. Et cette couveture de Salva qui vaut son pesant de nostalgie.
- Swnaah l’Eternelle, petit format érotique Elvifrance pour adultes comportant deux histoires : la première, celle d’une créature vivant sous terre en Antarctique depuis des milliers d’années dans l’attente de créatures humaines à manger. La deuxième se passe à Marseille où une prostituée et un vieillard sont tués par un bien mystérieux assassin qui vous fera faire de doux cauchemars.
- Une série de badges dont vous aurez un aperçu dans les jours à venir because ils sont en train d’être fabriqués mais je peux déjà vous dire qu’ils seront magnifiques et très mauvais genre !
Un badge sera également offert aux 3 premières personnes qui participeront au concours alors n’attendez pas !

Nous attendons vos photos à l’adresse suivante avant le 18 juillet minuit : arozisarozis@yahoo.fr

Ce concours ayant aussi pour but de vous découvrir et de vous écouter, vous êtes invités à vous présenter dans les commentaires de ce post, à nous dire ce qui vous passe par la tête, pourquoi vous êtes ici, ce que vous aimez trouver sur le Carrefour, ce que vous aimeriez y trouver etc. Toutes vos remarques seront les bienvenues !

Bonne chance à tous les compagnons de l’Etrange !!!

Des bijoux qui en jettent, parce qu'on n'est pas des fillettes !

Oyez, oyez ! Rappelez-vous, le Carrefour avait déjà évoqué la woundeurfoule marque de bijoux My Queendom For… ici.

Ces créations somptueuses,bizarres, magiques, méritent un deuxième coup de projecteur à l’occasion de l’ouverture, après moult mésaventures, du site de vente en ligne MQF. Youpi !

Alors les filles et les garçons qui osent, foncez, regardez et osez porter ces crânes, pin-up, fesses à l’air (pas vous, les dames sur les bijoux, mais enfin vous faites ce que vous voulez hein) dont les prix défient toute concurrence. Et allez-y régulièrement, parce que Katia est une créatrice pleine de bonnes idées qui n’arrête jamais !

Pole Ka

J'ai rencontré Pole Ka sur un mur de Paris. Sitôt vue sitôt photographiée, sa tête de mort utérine est vite devenue une de mes images préférées. S'est alors ouvert à moi un univers que j'ignorais, un travail varié allant de l'illustration jeunesse au fanzinat. Troublant, délicat et morbide à la fois, son univers de freaks et d'étranges personnages de contes (superbe illustration du conte inuit La Femme Squelette) m'a scié la colonne vertébrale comme un morceau de Wolf Eyes écouté très fort au casque en marchant nu dans une forêt, de nuit, sous une pluie drue.

Retrouvez Pole Ka ici, ou là.

Devil Girl from Mars - 1954

Un petit régal de bisserie que ce Devil girl from Mars de 1954 réalisé par David MacDonald avec les moyens du bord. Si vous avez la chance de visioner ce film, vous pourrez voir un petit groupe de personnages réunis dans une auberge perdue au fond de l'Ecosse soudain dérangés par l'intrusion d'une météorite qui se révèle être un vaisseau martien du plus bel effet, genre qui clignote dans la nuit et tout. Mais le plus extraordinaire c'est la martienne qui en sort. Certes il n'y a qu'une seule extraterrestre (+ 1 robot) mais elle envoie du bois dans sa tenue BDSM du plus bel effet. Tout droit sortie d'un roman fétichiste d'Alan MacClyde ou d'une page de la revue Bizarre, cette extraterrestre héroïne cuir et latex (Nyah, jouée par Patricia Laffan vue dans Quo Vadis) au regard froid transporte ce film dans une vague de rêverie qui ferait oublier deux secondes à quel point tout est raté autour. Enfin le tout est quand même foutrement drôle, du robot en carton téléguidé qui se déplace péniblement en claudiquant comme une merde sur pattes aux dialogues scientifiques de compétition traitant de "static negative nuclear fission" en passant par l'inévitable zap gun qui fait disparaître un arbre une pierre une maison en un seul faisceau lumineux surpuissant.
Quelques captures pour vous donner envie!