mardi 28 décembre 2010

3 ans / 300 membres : ça mérite un cadeau

Pour fêter les 3 ans du Carrefour (premier post en décembre 2007) ainsi que l'arrivée du 300ème membre (merci Spikklubba!) moi même ainsi que ma délicieuse partenaire vous proposons de participer à un petit jeu:

1 / Prenez le livre de votre choix à la page 300 (ou à la page 3 si vous n'avez aucun livre dépassant 299 pages) et citez nous la phrase (s'il le faut, un court passage est autorisé) la plus marquante de cette page (et pas de la suivante), la plus belle, la plus étrange, la plus originale, la plus ridicule, bref celle qui vous paraît le plus digne d'intérêt.

2 / Déposez la dans les commentaires de ce post et uniquement ici.

3 / Mentionnez l'éditeur et l'année d'édition de votre ouvrage.

4 / Le tout avant le 20 janvier minuit.

Le 21 janvier, notre citation préférée remportera un lot estampillé "carrefour étrange", à savoir :
Comme chien et chat, n°128 de la Série Verte d'Elvifrance : formidable histoire qui se passe à Boston en 1930 en pleine crise économique et qui vire à la violence extrème avec extraterrestres, tortures du plus bel effet gore, jolies soubrettes et un zeste d'humour, mais un zeste seulement...



Frankenstein, de fille en aiguilles de Claude Razat (Jean-Pierre Bouyxou sous pseudonyme) publié aux éditions du Bébé Noir (les futures éditions Brigandine): un petit bijou horrifico-pornographique de 1980 dans lequel un couple de nains sadiques et d'autres personnages s'adonnent à des tortures olé olé sur la créature de Frankenstein, très jolie femme du futur née de l'esprit fou du célèbre docteur. Et je ne vous dis que ça...


Un petit badge Betty Page viendra agrémenter ce cadeau du nouvel an.



Le tout sera envoyé par courrier au domicile du gagnant, sans aucun frais bien évidemment, alors soyez nombreux à participer!

Merci encore à tous les membres et les visiteurs du Carrefour étrange et de mes autres blogs, à ceux qui prennent le temps de laisser des commentaires; et à ceux qui n'en laissent pas également (c'est le moment ou jamais de vous montrer).

Et bonne chance à tous!

Media Noche (part 2)

Les fidèles lecteurs pourvus d'une mémoire éléphantesque se souviendront peut-être d'un vieux post de juillet 2008 consacré à ce petit périodique vénézuelien. Vu que je suis retombé dessus en rangeant, je n'ai pas pu m'empêcher de le feuilleter et de vous faire partager quelques images pas encore scannées.
Je vous invite par ailleurs à visiter le blog Galeria d'imatges X consacré à l'érotisme espagnol (mais pas que) pour y découvrir à quoi ressemblaient les emballages de préservatifs barcelonais des années 30 ou pour admirer des revues anticléricales et érotiques des plus intéressantes...



V5N194. Julio 1930. Media Noche, semanario de arte y teatro.
Reinaldo Valerini - Laborde F.C.C.A.
Emilio ramos - Torre A Verces N.9 - Caracas

Vous savez tout!

jeudi 23 décembre 2010

mercredi 22 décembre 2010

Max Ernst

Revenons un peu à nos premières amours, à savoir le surréalisme avec quelques scans du fort volume (448 p.) Ecritures de Max Ernst, paru chez Gallimard en 1970 dans l'excellente collection Le Point du Jour. Ce livre est une bonne compilation de divers textes et illustrations de l'artiste dada et surréaliste. A vous de voir:

dimanche 19 décembre 2010

Manquant un peu d'entrain pour alimenter régulièrement 5 blogs, j'envisage de ne plus alimenter Spanish book covers (sans le supprimer toutefois) et de poster ici, de temps en temps, quelques couvertures espagnoles, mexicaines ou autres, glanées ici ou là. Vos avis sont les bienvenus sur ce choix.


Ed McBain. Diez mas uno. Ed. Diana. Col. Caiman n°296, 1966.

vendredi 17 décembre 2010

Petit message à caractère informatif

Si jamais les lecteurs courageux qui ont contacté Google pour condamner le contenu INACCEPTABLE de mon autre blog French book covers pouvaient m'appeler au 06.81.95.02.18, me contacter à arozisarozis@yahoo.fr ou se manifester de quelque façon que ce soit je leur serais bien reconnaissant.
Que la barrière d'accès que j'ai moi même imposée pour accéder à ce blog ne leur suffise pas me choque, qu'ils ne crèvent pas de combustion spontanée en trouvant un livre de Sade dans une librairie m'étonne, qu'ils ne défaillent pas devant les tableaux de nus dans les musées me rend perplexe.
Le pornographe appelle les lâches à se manifester! Sans quoi je continuerai à monter des zizis et des sexes féminins, ici ou ailleurs, vous êtes prévenus...

Petit rappel du règlement relatif au contenu Blogger:
"nous autorisons le contenu réservé aux adultes sur Blogger, y compris les images ou vidéos présentant des individus nus ou un acte sexuel. Mais les utilisateurs doivent alors signaler que le contenu de leur blog est réservé aux adultes dans les paramètres de Blogger"

jeudi 16 décembre 2010

les jolies "Presses Noires"

De 1964 à 1972, les éditions Presses Noires ont proposé à un fort lectorat des romans policiers de poche de très belle facture. Nombre de couvertures furent illustrées par le grand James Hodges au trait aussi reconnaissable que celui des frères Giordan ou de Jihel. Au catalogue, nombre d'auteurs sous pseudonymes dont l'immense André Héléna (Noël Vexin) ou Maurice Raphaël aka Victor Le Page (Ange Gabrielli) et beaucoup d'autres.
Comme nombre de collections de littérature populaire, les Presses Noires couraient les rues avant de presque disparaïtre. Petit conseil aux collectionneurs novices, ramassez les dans les vide-greniers avant de ne plus en voir. Sinon vous vous mordrez les doigts comme les (presque) vieux cons comme moi qui choisissaient les Elvifrance à 50 centimes (de franc) dans les dépots-vente de province au lieu de tous les ramasser et qui maintenant les paient 3 euros pièce ou plus.
Un aperçu des diverses maquettes (+ d'infos et de scans ici)

jeudi 9 décembre 2010

Le sexe qui parle (qui crie plutôt) - 1975

Vous le savez probablement déjà mais notre ami Filo Loco et les éditions Serious Publishing s’apprêtent à publier un pavé qui fera date : le Dictionnaire des films français érotiques et pornographiques en 16 et 35 mm, sous la direction du grand Christophe Bier et avec la participation d’une cohorte de rédacteurs aussi cultivés qu’enthousiastes envers ce genre cinématographique qui mérite de se bouger pour la reconnaissance de sa légitimité. Souscrivez donc pour acquérir cette bible!

Histoire de se mettre dans l’ambiance, je vous présente un film culte et bien connu des amateurs mais que des novices comme moi peuvent encore découvrir avec une fascination non retenue !
Voici donc Le Sexe qui Parle de Claude Mulot (sous son pseudonyme de Frédéric Lansac), datant de 1975, l’age d’or du X français !

Joëlle (la superbe Pénélope Lamour) travaille dans une entreprise de publicité. Eric (Jean-Loup Philippe), son architecte de mari regarde le foot à la télé quand soudain, dans cette vie bien banale et bien rangée surgit cette chose d’étrange, le désir sexuel. Sur les Champs Elysées, Joëlle suit une mystérieuse et jolie blonde jusque dans un studio d’enregistrement ( ?) et se met à la caresser. Plus tard, au bureau, le grand Dany qui lui apporte des dossiers se voit gratifié d’une fellation impromptue qui déconcerte Joëlle elle-même. Lors d’une ennuyeuse soirée entre amis et collègues, Joëlle se met à se caresser sur le canapé devant les yeux ébaïs de l’assistance… Quand vient le jour où son sexe prend la parole ! « Réveille-toi gros dégueulasse, j’ai envie de baiser ! t’as compris espèce de PD !» . La voix nasillarde du sexe, telle celle d’une vieille sorcière lubrique vaut à elle seule son pesant de roubignoles !
En détresse totale, Joëlle appelle son mari qui la rejoint à la fin de sa réunion. Une fois sur place, sa femme est partie. Suivant l’impérieux désir de son sexe parlant, elle s’est engouffrée dans un cinéma qui diffuse La Veuve Lubrique, Les Avaleuses et Couche moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole… Elle y rencontre vite, dans l’obscurité de la salle, deux hommes seuls avec lesquels satisfaire les besoins de … la chose dans l’une des plus belles scènes de ce film déconcertant !
Eric demande à une amie psy de venir chez eux « observer » sa femme. Soudain le sexe se remet à causer et commence alors une jolie scène pendant laquelle Eric et la psy s’ébattent devant Joëlle qui se masturbe. La psy rejoint ensuite Joëlle pour une courte scène lesbienne.
C’est cette même psychiatre qui révèlera publiquement le secret de Joëlle lors d’une conférence de presse. Voici devenue célèvre la première femme au sexe qui parle !
Barbara Dupin (Sylvia Bourdon ultra maquillée en artiste folle et nymphomane), peintre renommée et tante de Joëlle, en bonne manipulatrice avide d’argent, elle aide le journaliste Richard Sadler (joué par Vicky Messica) à retrouver la trace du couple en fuite. Commence alors la lente dégringolade. Joëlle devenue un objet de curiosité, insultée par son sexe avide de jouissances, harcellée par les journalistes.
Je ne vous dirai rien d’autre si ce n’est qu’il faut absolument avoir vu ce film, d’autant plus que des flash-backs nous montrent Joëlle jeune, jouée par la très séduisante Béatrice Harnois. Un film drôle donc, démoniaque (ahh cette voix de sexe hurlant des insanités vous marquera à jamais), inventif (des plans de l’intérieur du sexe parlant…), bien réalisé et plutôt bien joué, indispensable à tout amateur de bizarreries !

Le DVD existe chez Blue One.

Petite question pour les spécialistes (Christophe Bier es-tu là ?) : qui est cette jolie blonde qui apparaît dans la première scène (capture n°2)

Quelques captures pour vous donner envie !