samedi 16 février 2008
Des croix et des saints... 3
J'ai retrouvé cette carte dans un des multiples cartons des livres, photos et autres curiosités qui s'entassent chez moi en attente de bibliothèques libres...
A laquelle je rajoute deux scans tirés de l'excellent L'Erotisme au cinéma de Lo Duca publié par Pauvert.
Heddy Lamarr dans Eterna femmina:
Ainsi que Silvana Pampanini dans Dodici:
Je sens que cette petite thématique a de l'avenir...
A laquelle je rajoute deux scans tirés de l'excellent L'Erotisme au cinéma de Lo Duca publié par Pauvert.
Heddy Lamarr dans Eterna femmina:
Ainsi que Silvana Pampanini dans Dodici:
Je sens que cette petite thématique a de l'avenir...
vendredi 15 février 2008
Mademoiselle Daisy
Voilà pourquoi j'aimerais remonter le temps. Me retrouver un doux matin de printemps de l'année 1937, "en face des jardins et du métro des Tuileries", au 208 rue de Rivoli. Revêtu d'un chapeau et d'une canne tout ce qu'il y a de plus sobre et discret, prêt à faire l'acquisition de livres licencieux auprès de Mademoiselle Daisy.
Aujourd'hui je n'ai aucune envie d'entrer dans un sex-shop, tout y est fade et morne, la chair est triste. L'érotisme n'est plus qu'un mot "vintage", le charme une antiquité et la frivolité un borborygme. Bring me back to 1937!
Des croix et des saints... 2
Merci à Manuel pour les pistes de recherche et merci à Guscity, talentueux photographe que j'ai découvert par son Flickr que je vous invite ardemment à visiter! Il m'autorise gentiment à utiliser deux de ses images pour poursuivre ma thématique. Allons y donc gaiement...
Thanx Guus !
Des croix et des saints...1
Captain W.E. Johns. King et les Zombies
Maintenant que vous connaissez un peu mes goûts, vous comprendrez pourquoi à la seule lecture du titre de ce livre, j’ai claqué mes 3 euros avec un enthousiasme certain… Une bonne histoire de zombies ça fait toujours du bien ! Pis la couv’ était plutôt attirante.
Bref topo : Le capitain Larrington King (dit Gimlet) est nommé par le gouvernement « Gouverneur de l’île de Santelucia », autrement dit une île perdue des Antilles qu’il serait bien bon de civiliser… Accompagné de l’ex-caporal « Copper » Collson, de « Trapper » Troublay (je le fus) et de Nigel Peters (« Cub »), King s’aventure sur l’île et y découvre une population entièrement zombifiée !
« Cub s’était imaginé qu’il recevrait un accueil chaleureux, avec peut-être même une réception officielle. Mais il n’y eut rien de tout cela. Les hommes ne bougèrent même pas, et se contentèrent de les regarder avec des yeux mornes dans des visages sans expression ». Bouh.
Plus tard la petite équipe comprendra que les précédents colons ont été, eux aussi, zombifiés par un houngan, à savoir un prêtre vaudou, appelé Papa Shambo, re-bouh ! Mais malgré tous ces obstacles, les valeureux parviendront, comme personne ne s’en doutait…, à ramener l’ordre sur l’île et à faire tomber les superstitions. Enfin pas tout à fait, puisque à la fin (vous le lirez pas de toute façon alors je raconte), un questionnement taraude toujours nos petits (z)héros…
« Il fallait croire que Shambo possédait des dons exceptionnels d’hypnotiseur, ou bien qu’il détenait des secrets de drogues ou de poisons qu’il savait certainement employer. Après tout, il se passait encore à Haïti où le culte vaudou était toujours pratiqué, des choses étranges défiant toute explication ».
C’est à mes yeux ce qui sauve encore cette petite daube de roman pour ados des années 1950, qu’il reste un peu de mystère et de rêverie dans l’histoire, et pas seulement la vision du gentil blanc qui va apprendre à vivre aux barbares… ça et certaines descriptions qui moi m’enchantent parce qu’elles me font oublier le froid, le gris et l’infâme remugle des couloirs du métro.
« De la mer, assoupie sous la lumière ardente et blanche d’un soleil torride, elle présentait bien l’aspect d’une île tropicale, et répondait à son attente. Entourée de la ceinture d’écume blanche qui signalait les récifs, elle s’élevait nonchalamment au-dessus de l’eau calme dont la teinte variait du bleu turquoise clair au bleu marine plus foncé. Une végétation luxuriante recouvrait l’île comme un manteau où se mêlaient tous les tons de verts imaginables ».
Bref topo : Le capitain Larrington King (dit Gimlet) est nommé par le gouvernement « Gouverneur de l’île de Santelucia », autrement dit une île perdue des Antilles qu’il serait bien bon de civiliser… Accompagné de l’ex-caporal « Copper » Collson, de « Trapper » Troublay (je le fus) et de Nigel Peters (« Cub »), King s’aventure sur l’île et y découvre une population entièrement zombifiée !
« Cub s’était imaginé qu’il recevrait un accueil chaleureux, avec peut-être même une réception officielle. Mais il n’y eut rien de tout cela. Les hommes ne bougèrent même pas, et se contentèrent de les regarder avec des yeux mornes dans des visages sans expression ». Bouh.
Plus tard la petite équipe comprendra que les précédents colons ont été, eux aussi, zombifiés par un houngan, à savoir un prêtre vaudou, appelé Papa Shambo, re-bouh ! Mais malgré tous ces obstacles, les valeureux parviendront, comme personne ne s’en doutait…, à ramener l’ordre sur l’île et à faire tomber les superstitions. Enfin pas tout à fait, puisque à la fin (vous le lirez pas de toute façon alors je raconte), un questionnement taraude toujours nos petits (z)héros…
« Il fallait croire que Shambo possédait des dons exceptionnels d’hypnotiseur, ou bien qu’il détenait des secrets de drogues ou de poisons qu’il savait certainement employer. Après tout, il se passait encore à Haïti où le culte vaudou était toujours pratiqué, des choses étranges défiant toute explication ».
C’est à mes yeux ce qui sauve encore cette petite daube de roman pour ados des années 1950, qu’il reste un peu de mystère et de rêverie dans l’histoire, et pas seulement la vision du gentil blanc qui va apprendre à vivre aux barbares… ça et certaines descriptions qui moi m’enchantent parce qu’elles me font oublier le froid, le gris et l’infâme remugle des couloirs du métro.
« De la mer, assoupie sous la lumière ardente et blanche d’un soleil torride, elle présentait bien l’aspect d’une île tropicale, et répondait à son attente. Entourée de la ceinture d’écume blanche qui signalait les récifs, elle s’élevait nonchalamment au-dessus de l’eau calme dont la teinte variait du bleu turquoise clair au bleu marine plus foncé. Une végétation luxuriante recouvrait l’île comme un manteau où se mêlaient tous les tons de verts imaginables ».
Ed. Presses de la Cité, 1955, n°107 de la série.
Sophia Loren
mercredi 13 février 2008
Pascal Tourain. L'homme tatoué.
Quelques jours avant que les excellents gusses de deadlicous ne postent un sujet sur Tourain, je pensais en faire un moi-même.
Pour les autres liens, notamment celui de Tin-Tin, génie du tatouage, voir deadlicious.
Site de Pascal Tourain, here!
Je n'ai jamais vu les spectacles de cet "illustré" drôle et sensible ailleurs que sur youtube (vilains pirates...), pourtant je pense que ça vaut le détour tant le type est sympathique et transpire la sincérité.
Il a consacré plusieurs de ses one man shows à la dive bouteille, et un au tatouage dont ce livre est tout simplement la retransciption. Dispo aux éditions du Yunnan (là), ce livre est un régal de poilade et de réflexion profonde sur ce qu'est l'apparence, sur ce que représente l'appropriation de son propre corps etc.
Pour les autres liens, notamment celui de Tin-Tin, génie du tatouage, voir deadlicious.
Site de Pascal Tourain, here!
dimanche 10 février 2008
Editions Prima
Les éditions Prima sont connues des collectionneurs pour leurs publications de Simenon sous pseudonymes (Gom Gut ou Georges Sim).
Voici quelques scans maison de livres d'auteurs connus (Renée Dunan) ou non (les autres), dont chaque couverture est un petit bijou de grivoiserie.
Illustrateurs: Jean Chaperon (qui donna aussi dans la carte postale coquine tendance soleil, pétanque, et vieux pervers en marcel...), V. Spahn (un autre peintre porte ce nom et fait des choses tout à fait différentes, son fils??), L.Cartault (qui illustra aussi Balzac ou Baudelaire), un anonyme qui est pourtant l'auteur de la plus belle de ces couvertures, "Les Damnés de l'Amour".
Friend freaks
Il y a, inévitablement, dans le fait de s'intéresser aux êtres malformés, un certain voyeurisme avec lequel on n'est pas à l'aise. Quoi que l'on en dise, inconsciemment ou non naît en soi, à la vision de tels êtres, le profond désir de ne pas leur ressembler, et donc une satisfaction à être soi. Malsaine? Humaine?
Source icono:
Etienne Wolff. La Science des Monstres. Ed. Gallimard, 1948.
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