lundi 17 mars 2014
Jef de Wulf / Aslan / Arabesque / Colorama
Petit focus sur les couvertures de Jef de Wulf (et Aslan) pour la collection Colorama des éditions de l'Arabesque, 1959/1960
Little focus about book covers by Jef de Wulf (and Aslan) for the Colorama collection of Editions de L'Arabesque, 1959/1960
lundi 5 juillet 2010
Oncle Archibald
http://jef-de-wulf.blogspot.com/
Oncle Archibald y propose un catalogue chronologique des couvertures réalisées par le grand illustrateur Jef de Wulf que tout bon amateur de littérature populaire se doit de connaître.
En cliquant sur le profil d'Archibald, vous découvrirez les autres blogs dont il est l'auteur. Bonne visite.




lundi 25 août 2008
Some of my favorite Jef de Wulf: "Crime parfait?"
jeudi 8 mai 2008
André Héléna. Le goût du sang
Il est toujours difficile pour moi d’évoquer de façon juste et objective un roman d’André Héléna tant cet auteur a touché quelque chose de vital en moi dans mes années d’adolescent. Un pessimisme radical, une noirceur qui colle au corps comme une pluie poisseuse un soir de novembre sur des pavés luisants d’espoirs déçus.
Le goût du sang fait partie des grands romans d’Héléna, de ceux qui dépassent largement la médiocre production alimentaire à laquelle il s’est restreint par faute de temps et de motivation. On touche ici, au contraire, à du grand art, à l’inscription dans un sous-genre d’un trait de plume existentialiste et vierge de tout chichi littéraire. Une bombe brute, noire et fatale.
Héléna situe l’action dans les lieux qu’il connait bien. Ici c’est Perpignan, pendant la guerre et après la Libération. Jacques Vallon est un jeune homme maladroit, laid, fils d’un magistrat qu’il méprise. Décidé, après mille renoncements, à surmonter sa timidité pour entrer dans un bordel afin de fêter l’obtention de son bac, Jacques se retrouve malgré lui, dans les toilettes du claque, témoin d’une conversation évoquant des meurtres de collabos. Surpris, le voilà, plus par fatalité que par réelle motivation, tueur dans la Résitance, lui qui jusqu’à présent prenait la vie comme un fardeau social, familial et (a)sexuel. Jacques déteste l’occupant et les collabos, mais pas réellement par principe. Ce qu’il déteste chez eux c’est leur pouvoir, ils ont l’argent et les filles. Ils ont tout ce qui lui manque. Il les effacera donc, avec son Luger, un par un. C’est alors que, peu à peu, au fil des exécution de miliciens, de pourris en tous genres, le gagne le « goût du sang » et que Jacques se métamorphose.
« A certains moments, au moment de tuer, quand on sent passer le souffle empuanti de la mort, un démon prenait l’enveloppe charnelle du fils Vallon. Et c’était ce démon fait homme qui tuait. » La fatalité poursuivra Jacques, comme on l’imagine bien, vers un final sans espoir, d’une noirceur tout simplement sublime et poétique dans sa radicalité.
(couverture de l'édition originale de Jef de Wulf, heureusement conservée dans la réédition Fanval)
lundi 17 mars 2008
Illustrateurs années 50 / Alex Pinon / Jef de Wulf
En parlant de Jef de Wulf, quelques exemples > 1956 - 1959 > Ed. Arabesque > Coll. "Parme" n°8, 22 (Tendre Proie est une de mes couvertures préférées de cette période) et 37.