Voilà un bon petit film de sexploitation que ce Flesh and lace de Joseph W. Sarno (réalisateur prolixe de la série B qui passa au X dans les années 70 avec notamment un Deep Throat 2 que j’aimerais bien voir)
Tout commence dans un club de strip. Beverly (la jolie Heather Hall dont il semble que ce soit sa seule apparition au cinéma) est la nouvelle arrivée. Timide et troublée par les hommes, elle ne sait pas trop comment réagir à ceux qui se montrent plus entreprenants que prévu. Son désir est frustré par la peur de coucher avec eux.
Le boss la prend en grippe et fait tout pour la virer mais Joan (Judy Young/Alice Lin ) la protège. Jusqu’au jour ou un client fait un scandale à cause d’elle et elle se retrouve à la rue. Joan l’héberge mais apparaît alors Rooke le gambler, merveilleux personnage de bad boy au regard plus qu’expressif joué par John Aristedes. Ce dernier se faufile dans son lit. Joan les surprend et fout Bev dehors.
Tout commence dans un club de strip. Beverly (la jolie Heather Hall dont il semble que ce soit sa seule apparition au cinéma) est la nouvelle arrivée. Timide et troublée par les hommes, elle ne sait pas trop comment réagir à ceux qui se montrent plus entreprenants que prévu. Son désir est frustré par la peur de coucher avec eux.
Le boss la prend en grippe et fait tout pour la virer mais Joan (Judy Young/Alice Lin ) la protège. Jusqu’au jour ou un client fait un scandale à cause d’elle et elle se retrouve à la rue. Joan l’héberge mais apparaît alors Rooke le gambler, merveilleux personnage de bad boy au regard plus qu’expressif joué par John Aristedes. Ce dernier se faufile dans son lit. Joan les surprend et fout Bev dehors.
La malheureuse se tourne alors vers un vendeur de jouets (qui lui offrit une grosse peluche avec laquelle elle s’excite dans une scène assez mémorable) rencontré au hasard d’une ballade (la seule scène en extérieur du film). Hélas, le malheur universel va la rattraper… Je ne vous en dit pas plus.
Sarno filme dans un merveilleux noir et blanc, s’attardant sur les parties de dés, et bien sûr sur les effeuillages et autres danses lascives des filles du club.
Particularité des films de Sarno, le désir est observé et traité du point de vue féminin. Ici il s’agit avant tout d’un portrait de Beverly, Bev la timide, Bev la vicieuse, la manipulatrice, personnage complexe qui fait tout l’intérêt du film.
Bref, une série B plus qu’agréable à regarder mais qui traine un peu. La bande son jazzy finit par devenir insupportable d’autant plus qu’elle ne s’interrompt pas une minute des 73 qu’en compte le film. Mais on ne va pas trop se plaindre…
A lire : un chouette petit texte à propos d’un ancien hommage de la cinémathèque.
A acheter : le dvd
Pour les voyeurs invétérés: les talons de Beverly et un deshabillage de Joan
4 commentaires:
C'est tout simplement délicieux. Merci
Olivier
Je n'ai vu de Sarno que quelques films du début des 70s avec Rebecca Brooke notamment. En tout cas, tes screenshots sont très tentant !
These are extraordinarily beautiful.
One of my favourite Sarno movies.
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