Maintenant que vous connaissez un peu mes goûts, vous comprendrez pourquoi à la seule lecture du titre de ce livre, j’ai claqué mes 3 euros avec un enthousiasme certain… Une bonne histoire de zombies ça fait toujours du bien ! Pis la couv’ était plutôt attirante.
Bref topo : Le capitain Larrington King (dit Gimlet) est nommé par le gouvernement « Gouverneur de l’île de Santelucia », autrement dit une île perdue des Antilles qu’il serait bien bon de civiliser… Accompagné de l’ex-caporal « Copper » Collson, de « Trapper » Troublay (je le fus) et de Nigel Peters (« Cub »), King s’aventure sur l’île et y découvre une population entièrement zombifiée !
« Cub s’était imaginé qu’il recevrait un accueil chaleureux, avec peut-être même une réception officielle. Mais il n’y eut rien de tout cela. Les hommes ne bougèrent même pas, et se contentèrent de les regarder avec des yeux mornes dans des visages sans expression ». Bouh.
Plus tard la petite équipe comprendra que les précédents colons ont été, eux aussi, zombifiés par un houngan, à savoir un prêtre vaudou, appelé Papa Shambo, re-bouh ! Mais malgré tous ces obstacles, les valeureux parviendront, comme personne ne s’en doutait…, à ramener l’ordre sur l’île et à faire tomber les superstitions. Enfin pas tout à fait, puisque à la fin (vous le lirez pas de toute façon alors je raconte), un questionnement taraude toujours nos petits (z)héros…
« Il fallait croire que Shambo possédait des dons exceptionnels d’hypnotiseur, ou bien qu’il détenait des secrets de drogues ou de poisons qu’il savait certainement employer. Après tout, il se passait encore à Haïti où le culte vaudou était toujours pratiqué, des choses étranges défiant toute explication ».
C’est à mes yeux ce qui sauve encore cette petite daube de roman pour ados des années 1950, qu’il reste un peu de mystère et de rêverie dans l’histoire, et pas seulement la vision du gentil blanc qui va apprendre à vivre aux barbares… ça et certaines descriptions qui moi m’enchantent parce qu’elles me font oublier le froid, le gris et l’infâme remugle des couloirs du métro.
« De la mer, assoupie sous la lumière ardente et blanche d’un soleil torride, elle présentait bien l’aspect d’une île tropicale, et répondait à son attente. Entourée de la ceinture d’écume blanche qui signalait les récifs, elle s’élevait nonchalamment au-dessus de l’eau calme dont la teinte variait du bleu turquoise clair au bleu marine plus foncé. Une végétation luxuriante recouvrait l’île comme un manteau où se mêlaient tous les tons de verts imaginables ».
Bref topo : Le capitain Larrington King (dit Gimlet) est nommé par le gouvernement « Gouverneur de l’île de Santelucia », autrement dit une île perdue des Antilles qu’il serait bien bon de civiliser… Accompagné de l’ex-caporal « Copper » Collson, de « Trapper » Troublay (je le fus) et de Nigel Peters (« Cub »), King s’aventure sur l’île et y découvre une population entièrement zombifiée !
« Cub s’était imaginé qu’il recevrait un accueil chaleureux, avec peut-être même une réception officielle. Mais il n’y eut rien de tout cela. Les hommes ne bougèrent même pas, et se contentèrent de les regarder avec des yeux mornes dans des visages sans expression ». Bouh.
Plus tard la petite équipe comprendra que les précédents colons ont été, eux aussi, zombifiés par un houngan, à savoir un prêtre vaudou, appelé Papa Shambo, re-bouh ! Mais malgré tous ces obstacles, les valeureux parviendront, comme personne ne s’en doutait…, à ramener l’ordre sur l’île et à faire tomber les superstitions. Enfin pas tout à fait, puisque à la fin (vous le lirez pas de toute façon alors je raconte), un questionnement taraude toujours nos petits (z)héros…
« Il fallait croire que Shambo possédait des dons exceptionnels d’hypnotiseur, ou bien qu’il détenait des secrets de drogues ou de poisons qu’il savait certainement employer. Après tout, il se passait encore à Haïti où le culte vaudou était toujours pratiqué, des choses étranges défiant toute explication ».
C’est à mes yeux ce qui sauve encore cette petite daube de roman pour ados des années 1950, qu’il reste un peu de mystère et de rêverie dans l’histoire, et pas seulement la vision du gentil blanc qui va apprendre à vivre aux barbares… ça et certaines descriptions qui moi m’enchantent parce qu’elles me font oublier le froid, le gris et l’infâme remugle des couloirs du métro.
« De la mer, assoupie sous la lumière ardente et blanche d’un soleil torride, elle présentait bien l’aspect d’une île tropicale, et répondait à son attente. Entourée de la ceinture d’écume blanche qui signalait les récifs, elle s’élevait nonchalamment au-dessus de l’eau calme dont la teinte variait du bleu turquoise clair au bleu marine plus foncé. Une végétation luxuriante recouvrait l’île comme un manteau où se mêlaient tous les tons de verts imaginables ».
Ed. Presses de la Cité, 1955, n°107 de la série.
3 commentaires:
Great. I didn't know about Captain Johns. I'm gonna post about him if you don't mind!
No problem sir! For more informations and pics:
http://pagesperso-orange.fr/francejohn/cwe_johns.htm
Thanks! Done :)
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