Le pervers des années 30 avait besoin d'un peu plus d'imagination que celui de 2014 pour satisfaire ses désirs visuels. Point de tétons, point de poils, point de sexes féminins. Pourquoi se contenter de ces piètres stimuli quant il suffit à Mr Pen Perv (puisque Monsieur X était déjà pris) de sortir ses stylos à désir pour arrondir les formes, ajouter d'un rouge vif les organes honteusement dissimulés par la pudibonderie de l'époque. Voilà donc l'oeuvre d'un lecteur, d'époque, on le suppose, qui s'approche de l'art brut, ou du moins du sexe brut, du désir coloré là où la malgré tout très belle revue Séduction ne laissait au fantasme qu'un charme suggestif et prude pour se déployer complètement.
Voici le numéro 296 de juillet 1939. Un autre numéro suivra, le moment venu.
Ça me rappelle un peu trop les obsessions d'un des protagonistes d'un roman de Ellroy (le Dahlia Noir ?).
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