Jean Mascaraigne. La pucelle du carrefour. Editions Prima. Collection gauloise, 1928.
Pour ce neuvième post consacré aux éditions Prima, voici un savoureux petit roman de Jean Mascaraigne. Les amateurs de gaudriole explicite n'y trouveront pas leur compte mais ce n'est pas la spécialité de la collection Gauloise. Il s'agit une fois de plus d'un roman leste et canaille à l'humour très années 20. Revenant du service militaire, le môme Frédé, Frédéric Manillon, souteneur de père en fils, cherche une fille pour reprendre le travail. Dans son bar habituel, le bar des Quatre-Coins, il entend parler d'une pépée peu ordinaire qui se fait surnommer la Pucelle du Carrefour. Intrigué, il se rend sur le trottoir de la belle pour tenter de comprendre. Depuis quelques mois, la fille a un succès fou avec les hommes et se prétend vierge... En effet, c'est une fois le miché monté dans sa chambre, la belle Mado lui annonce qu'elle est vierge. Le type la paye et raconte le lendemain qu'il a passé la nuit avec une vierge. Le bouche à oreille fonctionne si bien que Mado devient la plus populaire des prostituées. Son commerce si particulier va même jusqu'à lancer des imitatrices qui prennent sa place sur le trottoir pendant qu'elle fait ses passes. La mairie va jusqu'à lui accorder une cérémonie! Une prostituée qui défend si bien la morale, ça ne court pas les rues! Et puis elle est charmante au point que Frédé en tombe raide amoureux. Délaissant son argot et ses mauvaises manières, il lui fait une cour effrénée si bien que Mado cède. Le dernier épisode de ce court texte mène nos deux tourtereaux au mariage et leur nuit de noce est un savoureux épisode de vaudeville dans lequel leurs voisins de chambre d'hôtel se trouvent être un autre couples de mariés et un vieux libidineux. Sauf que le lit du couple voisin s'effondre et que ces derniers sonnent chez Frédé et Mado pour leur demander de partager le lit... pendant ce temps le vieux cochon observe la scène par un petit trou dans le mur. Comme il fallait s'y attendre, dans le noir, les jeunes mariés se trompent de partenaire. Bref, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est réjouissant comme une petite cochonnerie populaire. Et je ne parle pas des illustrations! Funny 20's!
Pour ce neuvième post consacré aux éditions Prima, voici un savoureux petit roman de Jean Mascaraigne. Les amateurs de gaudriole explicite n'y trouveront pas leur compte mais ce n'est pas la spécialité de la collection Gauloise. Il s'agit une fois de plus d'un roman leste et canaille à l'humour très années 20. Revenant du service militaire, le môme Frédé, Frédéric Manillon, souteneur de père en fils, cherche une fille pour reprendre le travail. Dans son bar habituel, le bar des Quatre-Coins, il entend parler d'une pépée peu ordinaire qui se fait surnommer la Pucelle du Carrefour. Intrigué, il se rend sur le trottoir de la belle pour tenter de comprendre. Depuis quelques mois, la fille a un succès fou avec les hommes et se prétend vierge... En effet, c'est une fois le miché monté dans sa chambre, la belle Mado lui annonce qu'elle est vierge. Le type la paye et raconte le lendemain qu'il a passé la nuit avec une vierge. Le bouche à oreille fonctionne si bien que Mado devient la plus populaire des prostituées. Son commerce si particulier va même jusqu'à lancer des imitatrices qui prennent sa place sur le trottoir pendant qu'elle fait ses passes. La mairie va jusqu'à lui accorder une cérémonie! Une prostituée qui défend si bien la morale, ça ne court pas les rues! Et puis elle est charmante au point que Frédé en tombe raide amoureux. Délaissant son argot et ses mauvaises manières, il lui fait une cour effrénée si bien que Mado cède. Le dernier épisode de ce court texte mène nos deux tourtereaux au mariage et leur nuit de noce est un savoureux épisode de vaudeville dans lequel leurs voisins de chambre d'hôtel se trouvent être un autre couples de mariés et un vieux libidineux. Sauf que le lit du couple voisin s'effondre et que ces derniers sonnent chez Frédé et Mado pour leur demander de partager le lit... pendant ce temps le vieux cochon observe la scène par un petit trou dans le mur. Comme il fallait s'y attendre, dans le noir, les jeunes mariés se trompent de partenaire. Bref, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est réjouissant comme une petite cochonnerie populaire. Et je ne parle pas des illustrations! Funny 20's!
olé olé ^^
RépondreSupprimerElles étaient bien roulées les prostituées de l'époque...
RépondreSupprimerElles étaient bien dessinées en tout cas! Merci pour les commentaires messieurs!
RépondreSupprimerLi-An, toujours des problèmes d'affichages sur le carrefour?
Super résumé ! Ça donne envie, vraiment. Et puis, on ne semble pas très très loin des recits érotico-co-co-comique années 50 de la collec' Paprika, type Jean Leblond ou André Dinar...
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