Le carrouf' vous présente une jolie petite édition clandestine de Pierre Mac Orlan, assez mal camouflé derrière les initiales P.M.O. Ce texte est une réédition des Petites Cousines ou Souvenirs érotiques d'un homme de qualité touchant les jolies petites cousines, les bonnes à tout faire, les femmes du monde et les belles filles de province édité par À la folie du jour [Jean Fort], 1919. Tout est dans le titre; je ne vous ferai donc pas de résumé si ce n'est pour dire que ce récit d'initation sexuelle inclut certains passages de flagellation ou de lavements, typiques des obsessions érotiques de l'auteur. Et je ne parle pas de voyeurisme, d'inceste, de sodomie dans les ports, de dépucelage violents. Bref, on est pas dans un petite bluette...
Quant à l'illustration ici scannée d'un "artiste inconnu", on saura peut-être y reconnaître le travail de Schem déjà évoqué ici.
Le plus drôle dans tout ça c'est cet éditeur clandestin (Losfeld?) bien nommé Les éditions du poète qui regarde la croix situé à Holyprickcity aux USA. On s'amusait bien dans les années 50...
il est superbe ce petit logo du bigleux qui se turlute poteau ! Diantrement génial même !
RépondreSupprimeron s'amuse encore dans les années 2000... Promis craché !
RépondreSupprimerWaouh !
RépondreSupprimerL'éditeur (clandestin) est farfelu, enfin je suppose. Est-ce qu'il existe un essai, une étude ou même un article sur les publications clandestines de la 1ère moitié du XXe ?
RépondreSupprimerOui il y a une bible sur ces ouvrages mais elle est TRES chère... trop pour moi en tout cas.
RépondreSupprimerhttp://www.priceminister.com/s/jean+pierre+dutel
C'est curieux. Après une petite recherche sur Internet, il semble ce livre soit paru une première fois sous le pseudonyme de Sadinet (et réédité en 1987 chez Ramsay). Or Pierre Bettencourt utilisait aussi ce pseudonyme (Les Plaisirs du roi, chez Losfeld)... Mac Orlan et Bettencourt se seraient donc partagé un pseudonyme... Quelqu'un aurait-il des informations à ce sujet ?
RépondreSupprimerJe pencherais plutôt pour une influence ou une coincidence, et puis il y a un Sadinet et un Jean Sadinet. De plus les écrits de Bettencourt sont plus tardifs que ceux de Mac Orlan. Enfin quoi qu'il en soit, il y a toujours deux Sadinet dans cette histoire.
RépondreSupprimerOui, je crois que vous avez raison. Je pense aussi à une sorte d'hommage ou de clin d'oeil de Bettencourt à Mac Orlan.
RépondreSupprimerMerci de l'info. Effectivement, ça n'est pas donné... !
RépondreSupprimer(Une bibliothèque publique pourrait les acquérir.)
Sur Paris il y a deux bibliothèques qui les ont je crois...
RépondreSupprimer