Voici, après Héléna, un post qui se voudrait presque le pendant visuel de ses romans tant on reste dans le trouble et l’obscur, l’alcoolisé et le bagarreur, l’interlope nocturne et une certaine misère fardée.
L’une des plus grandes découvertes de ma vie en matière de photographie n’est pas née dans un musée ou devant un tardif programme d’Arte mais dans un vieux dépôt-vente type Cash Converters en pire… lorsque je suis tombé sur un petit ouvrage en piteux état, format livre de poche, écrit en allemand, langue dont je ne parle pas quatre mots et demi. Ce qui m’a tout de suite arrêté ce furent les incroyables photos dont regorgeait ce petit opuscule de la fin des années 1950. Un rapide coup d’œil en page de titre m’a fait relever le nom de Daniel Frasnay.
L’une des plus grandes découvertes de ma vie en matière de photographie n’est pas née dans un musée ou devant un tardif programme d’Arte mais dans un vieux dépôt-vente type Cash Converters en pire… lorsque je suis tombé sur un petit ouvrage en piteux état, format livre de poche, écrit en allemand, langue dont je ne parle pas quatre mots et demi. Ce qui m’a tout de suite arrêté ce furent les incroyables photos dont regorgeait ce petit opuscule de la fin des années 1950. Un rapide coup d’œil en page de titre m’a fait relever le nom de Daniel Frasnay.
J’ai découvert depuis que ce grand nom de la photo française né en 1928 fut pendant 15 ans le photographe officiel des spectacles du Lido, du Carrousel et des Folies Bergères.
Le Tout-Paris des années 1950 passe au travers de sa pellicule, et particulièrement la faune interlope nocturne, celle des cabarets, des dancings, des rues obscures… Il se fait également un grand portraitiste de peintres et d’artistes de l’époque, de Cocteau à Breton, de Céline à Sartre en passant par Braque, Ernst et j’en passe.
« C’est pour avoir vécu le Paris des pauvres, le Paris sordide, le Paris des désespérés et le Paris des riches que son Paris la Nuit restitue le roman de sa propre vie » écrit Robert Pujade (Maître de conférences à l’Université de Provence)
Son œuvre, à rapprocher de celle de Brassaï ou de Doisneau est un émerveillement que la qualité de mes scans ne retranscrit pas tout à fait mais j’espère au moins que ces derniers auront attiré votre curiosité, c’est mon seul but.
Des expos lui sont « régulièrement » consacrées mais peu de livres sur Frasnay sont aujourd’hui disponibles en librairie, excepté Les Girls (tout est dans le titre) paru en anglais chez Greybull Press en 2005.
Jan Brusse. Paris oh ! la ! la !, Ein Bummel durch die Nachtlokale, Ed. Albert Müller
Le Tout-Paris des années 1950 passe au travers de sa pellicule, et particulièrement la faune interlope nocturne, celle des cabarets, des dancings, des rues obscures… Il se fait également un grand portraitiste de peintres et d’artistes de l’époque, de Cocteau à Breton, de Céline à Sartre en passant par Braque, Ernst et j’en passe.
« C’est pour avoir vécu le Paris des pauvres, le Paris sordide, le Paris des désespérés et le Paris des riches que son Paris la Nuit restitue le roman de sa propre vie » écrit Robert Pujade (Maître de conférences à l’Université de Provence)
Son œuvre, à rapprocher de celle de Brassaï ou de Doisneau est un émerveillement que la qualité de mes scans ne retranscrit pas tout à fait mais j’espère au moins que ces derniers auront attiré votre curiosité, c’est mon seul but.
Des expos lui sont « régulièrement » consacrées mais peu de livres sur Frasnay sont aujourd’hui disponibles en librairie, excepté Les Girls (tout est dans le titre) paru en anglais chez Greybull Press en 2005.
Jan Brusse. Paris oh ! la ! la !, Ein Bummel durch die Nachtlokale, Ed. Albert Müller
Toutes les images postées sur ce blog ont pour seul but de faire découvrir des artistes. Si leur publication sur le net pose problème à leurs ayant-droits, ils sont invités à me le signaler et je les supprimerai aussitôt.