Un seul dessin de Le Tord dans ce numéro 9 de Pigalle, mais quel dessin! Toujours des angles originaux et des positions plus qu'étranges. A suivre, une de mes séries préférées parue dans le numéro 14...
Plus je découvre vos merveilleux scans puisés dans les revues, éditions et collections du siècle passé et plus mon refus esthétique, éthique, voire politique, des 95% de la production post-conceptuelle effondrée qui "font" l'art comptant pour rien (ou "content pour rien" comme dit l'ami Yves Arnold) devient systématique et radical ! Je me répète, mais la possibilité de créer des blogs comme le votre est une bénédiction, car ils permettent : 1. De faire (re)vivre la mémoire fabuleuse des arts graphiques et photographiques sur une palette qui va du genre "populiste" (j'ai pas d'autre terme) au réalisme fantastique en passant par l'art de la couverture à la française (équivalent du pulp made in usa). 2. Ils sensibilisent de futures vocations artistiques à ce background riche, exotique, magique et stimulant qui excitera, je l'espère vraiment, de jeunes créateurs. 3. Ils font qu'on se sent moins seul. Encore merci !
Merci pour vos commentaires et merci à r.claude pour cette analyse. C'est vrai qu'il y aurait de quoi s'enfermer dans des temps évanouis et d'y plonger tellement profond qu'on n'éprouve plus le désir de refaire surface aujourd'hui. Et c'est hélas un peu pareil pour la littérature, française du moins. En tant que libraire, j'ai un mal fou à trouver un auteur français non mort qui surpasse le moindre bon faiseur des années 20. C'est le règne du nombril. Plus personne ne cherche à nous éblouir. Heureusement qu'il y a les auteurs étrangers..
D'accord avec vous sur l'état général des lettres françaises... A propos d'auteurs étrangers, je viens de mettre le nez dans le recueil de nouvelles "Coup de froid" de Thom Jones (Albin Michel, coll. Terres d'Amérique) dont Philippe Garnier a écrit: "Disons-le d'emblée, c'est un formidable putain d'écrivain, à déguster à petites doses, reprendre les histoires dès le début, sucer les mots comme des bonbecs." Une fois encore, Garnuche a tout bon. Quelle claque !
vraiment tu nous gâtes, celle ci est sublime déjà, un grand Merci à Losfeld, MERCI
RépondreSupprimerC'est étonnammant moderne, il ne cherche pas du tout à faire "joli". C'est très vivant sans prise de tête. Vraiment une super découverte.
RépondreSupprimerPlus je découvre vos merveilleux scans puisés dans les revues, éditions et collections du siècle passé et plus mon refus esthétique, éthique, voire politique, des 95% de la production post-conceptuelle effondrée qui "font" l'art comptant pour rien (ou "content pour rien" comme dit l'ami Yves Arnold) devient systématique et radical ! Je me répète, mais la possibilité de créer des blogs comme le votre est une bénédiction, car ils permettent :
RépondreSupprimer1. De faire (re)vivre la mémoire fabuleuse des arts graphiques et photographiques sur une palette qui va du genre "populiste" (j'ai pas d'autre terme) au réalisme fantastique en passant par l'art de la couverture à la française (équivalent du pulp made in usa).
2. Ils sensibilisent de futures vocations artistiques à ce background riche, exotique, magique et stimulant qui excitera, je l'espère vraiment, de jeunes créateurs.
3. Ils font qu'on se sent moins seul.
Encore merci !
Merci pour vos commentaires et merci à r.claude pour cette analyse. C'est vrai qu'il y aurait de quoi s'enfermer dans des temps évanouis et d'y plonger tellement profond qu'on n'éprouve plus le désir de refaire surface aujourd'hui. Et c'est hélas un peu pareil pour la littérature, française du moins. En tant que libraire, j'ai un mal fou à trouver un auteur français non mort qui surpasse le moindre bon faiseur des années 20. C'est le règne du nombril. Plus personne ne cherche à nous éblouir. Heureusement qu'il y a les auteurs étrangers..
RépondreSupprimerD'accord avec vous sur l'état général des lettres françaises... A propos d'auteurs étrangers, je viens de mettre le nez dans le recueil de nouvelles "Coup de froid" de Thom Jones (Albin Michel, coll. Terres d'Amérique) dont Philippe Garnier a écrit:
RépondreSupprimer"Disons-le d'emblée, c'est un formidable putain d'écrivain, à déguster à petites doses, reprendre les histoires dès le début, sucer les mots comme des bonbecs."
Une fois encore, Garnuche a tout bon. Quelle claque !