Voici une petite merveille de polar et de drôlerie. Rivages a encore frappé en rééditant un très bon Westlake de 1978 (77 en langue originale). On retrouve le formidable Dortmunder, voleur aussi brillant que malchanceux et ses « partners in crime » tous aussi géniaux les uns que les autres.
Tout commence lorsque Dortmunder est sauvé, lors d’un procès, par un grand avocat tombé du ciel. Il s’aperçoit vite qu’en contre partie de ce miracle, il lui faut rendre à son tour un service. Et quel service. Il s’agit pour lui de dérober à son propriétaire, un tableau de maître intitulé La Folie conduisant l’homme à l’abîme (tout un programme !!) pour que ce dernier puisse toucher l’argent de l’assurance tout en gardant le tableau.
Tout aurait pu bien se passer si la soirée du vol, Dortmunder et sa bande de bras cassés (dont le fabuleux Kelp) n’avaient, en s’enfuyant, déclenché une bagarre dans un endroit rempli d’une centaines d’écossais ivres en kilt, perdant le tableau dans le feu de l’action…
La suite est tout aussi géniale et loufoque. La fin est purement hilarante !
Petite citation pour donner le ton:
« Je voudrais bien regarder ce film tranquille
- T’aimes pas les films.
- J’aime pas voir les films dans les salles de cinéma, dit Dortmunder, mais j’aime bien les vieux films qu’on passe à la télé.
- Et Kelp tu l’aimes bien aussi.
- Quand j’étais môme, j’aimais les cornichons aussi. Un jour je m’en suis tapé trois bocaux.
May protesta : « Andy Kelp n’est pas un cornichon »
Dortmunder ne répondit pas, mais il se détourne un instant de l’écran, pour lancer un coup d’oeil à May. Quand ils eurent, tous les deux, médité sur la vérité que May venait d’énoncer, Dortmunder reporta son attention sur la télévision »
- T’aimes pas les films.
- J’aime pas voir les films dans les salles de cinéma, dit Dortmunder, mais j’aime bien les vieux films qu’on passe à la télé.
- Et Kelp tu l’aimes bien aussi.
- Quand j’étais môme, j’aimais les cornichons aussi. Un jour je m’en suis tapé trois bocaux.
May protesta : « Andy Kelp n’est pas un cornichon »
Dortmunder ne répondit pas, mais il se détourne un instant de l’écran, pour lancer un coup d’oeil à May. Quand ils eurent, tous les deux, médité sur la vérité que May venait d’énoncer, Dortmunder reporta son attention sur la télévision »
Bonne lecture !
PS: Pour tous ceux qui seraient tentés d'acquérir ce livre pour de mauvaises raisons, à aucun moment vous ne verrez un personnage qui ressemble à la superbe créature de la couverture. Drôle de politique chez Rivages, pas bravo messieurs... (sacrée poupée quand même)
La photographie en couverture, me fais de prime abord étrangement pensé à du Helmut Newton …ça m’intrigue ^^ et puis sinon c’est un peu la politique générale d’attiré le chaland grâce à des courbes généreuses …
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